mercredi 20 décembre 2017

Les détours de Yougosonic #1: pour en finir avec Russia Today (en quelques liens)


On le sait, l'espace yougoslave est situé à la croisée de différentes zones d'influences culturelles et géopolitiques, pour le meilleur, souvent sous-estimé, et pour le pire, volontiers exagéré. Cette double position de carrefour et de zone de frottement fait que celui qui se passionne pour ce territoire, à l'instar de ce blog et de ses lecteurs, se doit d'être également attentif à d'autres régions et cultures d'Europe et du monde, pour des raisons évidentes de liens historiques, culturels, politiques, et économiques avec la Yougosphère. Il est ainsi nécessaire, par exemple, de s'intéresser aux autres pays et communautés de langues slaves. 
Au delà de ce qu'on appelle le "monde slave", il faut aussi ouvrir ses antennes vers ce qu'on appelle "l'Europe Centrale", le "monde musulman", le judaïsme, l'espace méditerranéen, ou encore le domaine germanophone. Sans oublier de tendre l'oreille sur ce qui se passe en Turquie, en Hongrie, en Roumanie, et les territoires de langue albanaise. 
Ajoutons à ce macroscope "géoculturel" regardant tous azimuths, qu'il faut aussi frayer avec de nombreuses disciplines: l'histoire, la géographie, les sciences politiques, la sociologie, l'anthropologie, la linguistique, la philosophie, le droit international, et bien d'autres encore... Il est bien-sûr impossible de tout maîtriser à la perfection, et je suis moi-même loin d'être instruit à égalité sur l'ensemble de ce qui précède. Je savoure cependant régulièrement cette opportunité, qu'offre l'étude de la Yougosphère, de pouvoir m'ouvrir ainsi à de nombreux satellites du sujet principal.

J'inaugure aujourd'hui une nouvelle rubrique dans ce blog, "les Détours de Yougosonic" dont l'idée est d'aborder occasionnellement certains de ces "satellites", d'offrir des prolongements, digressions, compléments, miroirs ou comparaisons au sujet principal. Celui-ci ne disparaîtra pas mais sera présent en filigrane. 

Premier essai avec un détour par la Russie, et sa redoutée force de frappe médiatique officielle.